[mikael]

La reproduction

Touts les crocodiliens pondent des œufs. Les pontes de plus petites espèces sont en moyenne de 10 à 15 œufs, tandis que le crocodiles indopacifique peut en déposer plus de 50.Tous les alligatoridés, le faux gavial et la plupart des crocodilidés font des nids de végétation, de terre et de débris rassemblés en monticule. Le gavial et cinq espèces de crocodiles enterrent leurs œufs dans des trous creusés dans le sable ou un sol meuble. Parfois le crocodile d’Amérique dresse des monticules de sable où il enterre ses œufs au lui de les enfouir dans la plage.
La plupart des espèces n’abandonnent pas leurs œufs après la ponte. La mère et quelquefois le père restent au voisinage du nid pour le défendre contre tout prédateur. Si c’est un homme ou un ours, cela peut finir par la mort de la mère. L’incubation dure de 60 à 100 jours, en fonction de l’espèce et de la température. Puis les jeunes sortent des œufs et commencent à appelé de l’intérieur du nid. En réponse, l’adulte creuse un trou dans le nid pour les libérer. Souvent, des racines ou des travaux de termites ont complètement enfermé les œufs, et l’aide d’un parent est nécessaire pour que les jeunes puissent s’échapper. Une fois les nouveau-nés libérés, l’adulte les prend doucement dans sa gueule et les mène à l’eau. Cet exploit, incroyable de délicatesse, accompli par une mère qui pèse mille fois plus que sa progéniture, n’était généralement pas jugé possible jusqu’à ce qu’il fût filmé après 1970. On a même vu un crocodile du Nil ramasser un œuf non éclos, à l’intérieur duquel un jeune appelait, puis le rouler entre la langue et le palais jusqu’à ce qu’il casse. La mère déposa doucement le jeune dans l’eau avant d’avaler la coquille vide.
Les nids des crocodiliens, que ce soient des monticules de végétation ou des trous dans la berge, fonctionnent comme des incubateurs précis. Dans le cas des trous, la couverture du sol agit comme réservoir de chaleur, en atténuant les fluctuations thermiques externes. Dans les monticules, la température est maintenue non seulement par la chaleur solaire mais aussi par les végétaux en décomposition. Dans tous les nids, la chaleur métabolique produite par les embryons élève la température de plusieurs degrés dans la dernière phase de l’incubation. Qu’ils vivent dans les torrents de montagne de l’Himalaya, les jungles tropicales ou les marais tempérés, tous les crocodiliens incubent leurs œufs à environ 30°C. Une exposition prolongée à des températures au-dessous de 27°C environ, ou au-dessus de 34°C environ, tue les embryons de la plupart des espèces.
La température d’incubation n’est pas seulement importante pour la vie des embryons, elle détermine aussi le sexe. Contrairement aux oiseaux et aux mammifères, chez qui le sexe est déterminé au moment de la fécondation, l’embryon d’un œuf de crocodile fraîchement pondu n’a pas de genre. La température à laquelle l’œuf est incubé durant les premières semaines détermine si l’embryon sera mâle ou femelle.
Chez Alligator mississsippiensis, Paleosuchus trigonatus et probablement Caiman crocodilus, des températures inférieures à 31°C donne des femelles, et des températures supérieures à 32°C environ produisent des mâles, les températures intermédiaires produisant l’un et l’autre sexe. Chez certains crocodilidés, les températures basses ne donnent que des femelles et les températures intermédiaires (31 à 33°C) produisent des mâles et des femelles ; cependant des températures plus élevées donnent à nouveau principalement des femelles. La température de l’incubation affecte aussi la coloration et les températures préférées des produits.
On a supposé que le lien entre le sexe et la température pourrait être adaptatif et en rapport avec les systèmes d’accouplement. Les mâles de la plupart des espèces de crocodiliens ont une hiérarchie sociale rigoureuse et les plus grands sont sans doute les seuls à se reproduire ; c’est donc un gaspillage pour une femelle de produire une nichée de mâles, surtout à des températures qui conduisent à un taux de croissance faible. Au contraire, toutes les femelles ont probablement des chances de se reproduire, quelle que soit leur aille finale. C’est pourquoi il est rentable de reproduire des mâles à des températures optimales pour la croissance, et des femelles aux autres températures.
Cette théorie est plausible, mais bien d’autres recherches seront nécessaires concernant les implications de la détermination du sexe par la température.

Tiré du livre : "Le grand livre des reptiles et amphibiens" aux editions France Loisirs
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La hiérarchie c'est comme des singes dans un arbres. Les singes d'en haut voient des petits singes, et les singes d'en bas qui regarde en haut, voient des trous du culs
"élever pour ne pas prelever..."

[skizo]

rien a redire si ce n'est: parfait!!!!!! et trés interessant!!!!
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[mikael]

merci merci
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[yankee13]

bien mikanounet, bien !!!!
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- La bière est la preuve indéniable que Dieu nous aime et veut nous voir heureux.
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l'année prochaine chlamydosaurus

[mikael]

merci mon yankeenou
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